Archive pour la catégorie 'intro'

GPS

Sigle signifinat Global Positioning System. Système de géolocalisation par satellite. Le réseau de 24 satellites actuellement en fonctionnement, développé par l’armée américaine, est mis à disposition des civils. Sa précision peut atteindre 5 mètres. Le GPS s’utilise en association avec une carte pour se repérer et se positionner : randonnées, voile, trek…

L’association d’un récepteur GPS et d’un logiciel de cartographie permet d’obtenir un système de guidage routier efficace (affichage d’une carte avec les directions et guidage audio par synthèse vocale), développé sous différentes formes : système embarqué en voiture, boitier autonome avec récepteur intégré, assistant personnel ou « smartphone » associé à un récepteur GPS.

Publié dans:intro |on 28 mars, 2010 |Pas de commentaires »

la psychogéographie

 

Psychogéographie

 

« Le mot psychogéographie, proposé par un Kabyle illettré pour désigner l’ensemble des phénomènes dont nous étions quelques uns à nous préocupper vers l’été de 1953, ne se justifie pas trop mal. Ceci ne sort pas de la perspective matérialiste du conditionnement de la vie et de la pensée par la nature objective. La géographie, par exemple, rend compte de l’action déterminante de forces naturelles générales, comme la composition des sols ou les régimes climatiques, sur les formations économiques d’une société et, par là, sur la conception qu’elle peut se faire du monde. La psychogéographie se proposerait l’étude des lois exactes, et des effets précis du milieu géogaphique, consciemment aménagé ou non, agissant directement sur le comportement affectif des individus. L’adjectif psychogéographique, conservant un assez plaisant vague, peut donc s’appliquer aux données établies par ce genre d’investigation, aux résultats de leur influence sur les sentiments humains, et même plus généralement à toute situation ou toute conduite qui paraissent relever du même esprit de découverte. »

Publié dans:intro |on 28 mars, 2010 |Pas de commentaires »

les situationnistes

-Wikipédia, définition
L’Internationale situationniste (IS) était une organisation révolutionnaire désireuse d’en finir avec le malheur historique, avec la société de classes et la dictature de la marchandise, se situant dans la filiation de différents courants apparus au début du XXe siècle, notamment de la pensée marxiste d’Anton Pannekoek et de Rosa Luxemburg, du communisme de conseils, ainsi que du groupe Socialisme ou barbarie (Claude Lefort, Cornelius Castoriadis notamment) dans les années 1950. En ce sens, elle pourrait être apparentée à un groupe d’ultra-gauche. Mais elle représentait à ses débuts l’expression d’une volonté de dépassement des tentatives révolutionnaires des avant-gardes artistiques de la première moitié du XXe siècle, le dadaïsme, le surréalisme[1] et le lettrisme[2].

Formellement créée en juillet 1957 à la Conférence de Cosio di Arroscia, l’Internationale situationniste est née du rapprochement d’un ensemble international de mouvements d’avant-garde, dont l’Internationale lettriste (elle même issue d’une rupture avec le Lettrisme de Isidore Isou), le Mouvement international pour un Bauhaus imaginiste, le Comité psychogéographique de Londres et un groupe de peintres italiens. Son document fondateur, Rapport sur la construction de situations…, a été rédigé par Guy Debord en 1957. Dans ce texte programmatique, Debord pose l’exigence de « changer le monde » et envisage le dépassement de toutes les formes artistiques par « un emploi unitaire de tous les moyens de bouleversement de la vie quotidienne ».

L’un des principaux objectifs de l’Internationale situationniste était l’accomplissement des promesses contenues dans le développement de l’appareil de production contemporain et la libération des conditions historiques, par une réappropriation du réel, et ce dans tous les domaines de la vie. Le dépassement de l’art fut son projet originel.

Aux débuts, les Situationnistes firent parler d’eux par l’utilisation du calembour comme arme politique. Montant en une soirée de fausses expositions de peintures contemporaines, peintes la veille en riant et en buvant des bières, applaudies au premier degré par toute l’intelligentsia snob et bourgeoise faisant l’opinion, ils tentèrent de démontrer l’inanité et le superficiel d’une culture bourgeoise convenue prise à ses propres pièges. De la même manière, inventant des artistes new-yorkais ou allemands totalement imaginaires, ils traînèrent un tout Paris « admiratif » à de magnifiques expositions de sculptures constituées de vélos volés la veille !

Puis l’IS s’est rapidement orientée vers une critique de la société du spectacle, ou société « spectaculaire-marchande », corroborée d’un désir de révolution sociale. L’année 1962 voit la scission entre « artistes » et « révolutionnaires » et l’exclusion des premiers.

D’un point de vue organisationnel, l’IS conserve la position très marxiste d’un parti théorique représentant le plus haut niveau de conscience révolutionnaire. La théorisation de cette position ne se fera qu’assez tardivement dans la Définition Minimum des Organisations révolutionnaires (IS n°11), adoptée par la 7°Conférence de l’IS en 1967, qui sera en France l’une des références du conseillisme d’après mai 1968, et en 1969 dans les Préliminaires sur les conseils et l’organisation conseilliste (IS n°12).

Publié dans:intro |on 28 mars, 2010 |Pas de commentaires »

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